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Sujet: Où comment sortir avec un manche [Nathaniel] Sam 18 Juil - 14:59
Cela faisait un moment déjà que j'avais repéré ma proie. Pour cette fois il s'agissait d'un jeune homme, plutôt élancé et avec un sourire … à vous faire fondre ! Au début je n'avais fait que lui servir des verres … puis par un jeu de regard, puis petit à petit de drague, de plus en plus poussée, on s'était retrouvés là, dans ce couloir, accroché l'un à l'autre alors que nous nous embrassions avec fougue. Nous avancions en suivant une trajectoire totalement aléatoire, trop concentré l'un sur l'autre, se plaquant à tour de rôle contre un mur ou l'autre, nous arrachant quelques petits cris sous la surprise. Si toute cette scène pouvait sembler tout ce qu'il y avait de sensuelle et excitante ce n'était en réalité pas tout à fait le cas. En effet, nous étions pressé, terriblement pressé, enfin moi en tout cas je l'étais. Mais ces chocs contre les murs n'étaient PAS tout à fait calculer, de même que nos têtes se percutant quand l'on voulait s'embrasser mais prenions un angle semblable ou alors les multiple fois où nous manquions de nous écrouler car il m'avait fait un croche patte sans le faire exprès. En vrai, au fond de moi, j'avais envie de hurler de rage car cela me frustrait totalement, mais en même temps je n'avais qu'une envie, continuer, continuer car c'était devenu un défis, avec ce départ un peu chaotique, d'aller jusqu'au bout. Il serait ma récompense, une que j'avais attendu trop longtemps pour m'arrêter maintenant. Alors je l'attrapais par les épaules, le plaquant violemment contre le mur, peut être un peu trop j'avoue car je me défoulais, pour m'assurer que cette fois il ne bougerais plus, puis je me relançais à l'assaut de ses lèvres alors qu'une de mes mains descendais sur son entre jambes, pressant bien contre cette dernière pour augmenter mais aussi vérifier son augmentation, avant de m'attaquer à sa boucle de ceinture … sauf qu'après un combat qui me semblait trop long j'ajoutais une seconde main … puis je coupais le baiser pour me reculer et voir ce qu'il se passait en bas, triturant cette connerie et tirant comme un damné.
« Non mais c'est pas vrai … t'as mis une ceinture de chasteté ou quoi ?! »
Je tirais, tirais, tirais, quitte à le secouer le pauvre, avant de pousser un hurlement de rage et d'abandonner, défaisant ma propre ceinture et ouvrant mon pantalon, retirant aussi mon haut que je laissais juste pendre à un bras en gardant une des manches, avant de l'attraper par le col et de reculer d'un coup, me prenant le mur de plein fouet qui me fit déjà bien mal mais aussi Nathan qui ne semblait pas avoir compris que lui aurait dû s'arrêter avant … Je fermais les yeux, pris une grande inspiration pour garder mon calme, puis j'essayais de me débarrasser de ce qui lui servait de haut avant de plonger une de ses mains dans mon pantalon, bien collé à mon boxer où mon corps était resté bien éveillé malgré tous les petits soucis de parcours que nous avions rencontré jusqu'à maintenant. J'espérais, très sérieusement, qu'une fois que l'on serait un peu plus dans le vif du sujet cela serait plus simple. Bien sûr nous ne pouvions pas faire cela dans le couloir et bien vite on aurait besoin de se trouver une pièce tranquille où là on pourrait faire voler tous nos vêtements sans retenu … mais je tenais à ce petit moment de préliminaires sur le trajet, c'était ça, normalement, qui était censé créer le plus de désir. Comme le disait je ne sais plus qui, le meilleur moment dans l'amour c'est quand on monte les escaliers et pour moi, c'était ma façon de monter les escaliers.
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Sujet: Re: Où comment sortir avec un manche [Nathaniel] Dim 19 Juil - 12:59
Cette soirée s'annonçait de mieux en mieux. Avec quelques collègues du bar, on avait décidé d'aller boire quelques verres, histoire de profiter d'une des rares soirées de relâche (en plus de notre jour de repos chacun soit dit en passant) que l'Origin nous offrait. En général, c'était une ambiance bonne enfant, on rigolait bien, on se taquinait, on parlait, bref, une soirée entre pote. Avec quelques verres en plus. Cependant, lors de ces soirées, je ne pensais pas à trouver une quelconque compagnie pour la nuit, étant donné que c'était une sortie entre potes, pas une soirée drague. Mais on m'a un peu forcé la main. Alors que j'allais au bar chercher de nouveaux verres (la seconde tournée de la soirée), le barman présent me repéra sans même que je ne m'en rende compte. Ce fut une des danseuses qui me donna un coup de coude pour ensuite de désigner le bar d'un mouvement de tête que je remarquai en effet qu'il me fixait. Si les trois première seconde j'ai rougit, surtout parce que je m'y attendais pas, on a ensuite très vite entamé un jeu de regards. Ce ne futque lorsqu'un un autre danseur me poussa presque hors de mon siège avant de me lâcher un "Go get him, tiger", que je finis par retourner au bar et vers le brun qui me cherchait depuis tout à l'heure.
On y est pas allé de main morte niveau drague je le reconnais (comment ça mon "Ils sont partis dans une conversation chiante mes potes...y a mieux à voir ici" était pas subtile?). Mais le fait est que, si je n'avais pas prévu cette éventualité en sortant ce soir, je n'allais pas m'en plaindre maintenant que l'on se retrouvait dans le couloir, éloignés de la foule et engagés dans des baisers qui me donneraient presque le tournis. Bon, si la maladresse naturelle pouvait rester au panier le temps d'une soirée, j'en serais bien heureux. Parce que alterner entre des sensations des plus plaisantes (comme sa main bien au Sud, au moins je ne pouvais pas franchement avoir de doutes sur ce qu'il voulait), et la douleur de se cogner sur tout et n'importe quoi (je me suis quand même pris un extincteur dans le bas du dos à un moment quand même....), ce n'était pas top. Loin de là. Même si j'aimais bien me faire un peu malmener durant mes ébats parfois, le masochisme ne faisait pas partie de mes préférences, merci bien. Si en plus on compte le nombre de fois où j'ai failli nous tuer dn lui faisant un croche-patte involontaire...bref.
Il tenta ensuite de s'attaquer à ma ceinture. Tenter est le mot ici...je ne pus m'empêcher de rire un peu face à son explosion de rage. C'est qu'il était impatient le jeune homme! Je peux en dire autant, mais l'alcool dans mon système aidant, j'avais plutôt envie de rire que de rager. Je le laissais s'acharner un peu plus sur ma ceinture, pas franchement la plus simple que je possède mais, comme précisé plus tôt, j'avais pas prévu de me faire sauvagement déshabiller dans un couloir ce soir...Alors qu'il abandonnait ma ceinture il m'attira à lui et je manquais de perdre l'équilibre, me rattrapant en l'écrasant à moitié contre le mur d'en face. Pendant une courte seconde, j'ai bien cru qu'il allait me jeter finalement, râlant contre l'impossibilité qu'on faisait. Mais non. Il vira mon t-shirt qui se fit oublié au sol et ne fit pas de cérémonie pour me montrer le chemin et je ne me fis pas prier. Ca me permettrait de me faire pardonner pour la ceinture, que je défis en même temps, même si avec une main ce n'était pas évident. J'en profitais même pour lui murmurer des propos à faire rougir les âmes sensibles.
J'allais l'intimer de rendre la pareille au niveau de mon pantalon quand il y eut un bruit un peu plus loin dans le couloir et je me figeai. Se dire qu'on peut se faire prendre (jeu de mot inclus) dans un endroit public a toujours un petit côté excitant. Sauf quand on est sur le point de se faire surprendre la main dans le sac...ou au panier dans le cas présent. Mon cerveau du Nord prit le relai sur celui du Sud et je retirai ma main de son pantalon afin de l'entraîner un peu plus loin, vers un placard que je savais être pas loin (ne me posez AUCUNE question...). Ouvrant la porte je m'y engouffrai en l'entrainant à ma suite, tendant le bras pour fermer la porte. Une fois celle-ci fermée, on n'avait plus des masses de place pour bouger, mais vu ce qu'on voulait faire, ca serait bien suffisant. Sauf que pour le moment, j'avais un truc qui me rentrait dans le dos et franchement ça faisait mal! Hors de question que je passe ce moment avec un truc qui me massacre le dos.
"Attends, j'ai un truc dans le dos..."
Passant une main derrière moi, je trouvai ce qui me gênait et tentai de m'en débarrasser, mais c'est que c'était récalcitrant cette saloperie. Au bout de deux bonnes minutes de bataille acharnée (et je commençais à comprendre la frustration de Zach tout à l'heure), je réussi à retirer ce qui dérangeait et...tout le placard s'écroula sur nous. En tout cas, c'était l'impression que j'en avais...
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Sujet: Re: Où comment sortir avec un manche [Nathaniel] Jeu 30 Juil - 23:21
En voyant ce mec dans le bar où je bossais, je m'étais fait, très vite, tout un film de ce qui aurait été si l'on atteignait le stade de l'intimité, un film que je m'étais ait et refait en changeant un millier de détails, comme la tenue, les rôles, le lieu, les positions, tout ! Partant parfois même dans des délires plus extravagant les uns que les autres, dignes des pires films à l'eau de rose ou au contraire réservés pour adulte, à coup de réplique bateau et conne et de sexe sauvage sur la terrasse d'une chambre d'hôtel ou des délires costumés en mode bel éphèbe grec en toge, moi bien évidemment, et lui en esclave avec ces joli collier de cuir sur lesquels j'aurais pu m'agripper. En clair j'avais tout, vraiment TOUT imaginé … à l'exception de ce qui était en train de se dérouler dans l'immédiat … c'était une véritable catastrophe, un concours de bleus et une tentative de meurtre à chaque pas … car non, bien évidement que non, je n'avais pas pensé un seul instant que cela pourrait se passer mal ! C'était une idée tellement absurde, impossible ! Et pourtant … voilà où nous en étions dès à présent, à se cogner l'un l'autre contre les murs de ce couloir pourtant pas si étroit et à risquer de finir émasculer chaque fois qu'un genoux vient se perdre un peu trop près de la zone à risque.
J'étais éreinté, j'étais énervé mais je refusais, plus que tout au monde, d'abandonner. Tous ces scénarios, toutes ces possibilités … il fallait que j'arrive au bout, que cela n'ait pas été fait pour rien, je ne voulais pas finir frustré. Mais surtout je refusais me dire en partant que j'avais raté un coup tout ça car on était pas capable d'aligner deux pas correctement, c'était bien trop la honte pour que je laisse cela se passer. Alors j'avais essayé de reprendre le contrôle tout en le poussant à prendre le contrôle, commençant à nous déshabiller, découvrant avec plaisir un corps finement musclé et me faisant presque oublier la douleur et là … là ça commençait à devenir intéressant, sentant sa main exciter mes sens au niveau de mon entre jambes et ses paroles … ses mots qui même moi parvenaient à me faire rougir et soupirer alors que mon corps gonflait et durcissait de plus en plus. J'avais envie de lui comme jamais ! Seulement il y avait du bruit, du mouvement non loin et l'on ne pouvait pas se permettre de se faire surprendre, pas ainsi et surtout pas pendant car cela nous obligerait à nous arrêter … oui, le fait d'arrêter me dérangeait plus que de me faire surprendre à moitié nu, l'engin à l'air ! Il me tira alors par le bras, patinant limite sur le sol tant j'avais l'esprit ailleurs en repensant à tout ce qu'il m'avait dit, un immense sourire aux lèvres, alors qu'il me tirait vers un placard dans lequel on s'engouffra sans attendre.
À l'intérieur il faisait sombre, on avait peu voir pas de place, mais je m'en fichais, vu ce qu'on allait faire et puis il fallait avouer que ça avait un côté très érotique. Je continuais à le caresser, à l'embrasser, mon pantalon déjà sur les chevilles, celui ci s'étant écroulé petit à petit lors de notre trajet vers le placard, ayant aussi enfin retiré la manche qui retenait encore mon haut pour le laisser tomber au sol, prêt à … bah en fait prêt à tout ce dont il aurait envie, je me fichais de qui faisait quoi, tant qu'on le faisait ! Mais quelque chose semblait le déranger, je lui laissais donc quelques secondes pour essayer de s'en défaire et là … ce fut le drame ! Tout commença à s'écrouler, me prenant je ne sais quoi sur la tête alors que dans le même temps les balais et autres nécessaires d'entretien démarraient aussi leur chutes. Je fis juste un pas pour m'éloigner, tout en me protégeant ma tête, et mon pied se posa sur un bidon de produit qui se mit à rouler, glissant sur ce dernier et chutant violemment contre le mur le long du quel je me mis à glisse jusqu'à finir assit au sol en attendant que la tempête s'arrête. Je vous avoue j'en avais marre, j'avais mal, j'en avais plein le cul mais au final … je me mis à exploser de rire ! Exploser de rire face à cette situation qui finalement était si absurde qu'on ne pouvait qu'en rire, faisant retomber toutes les tensions que j'avais pu avoir. J'attrapais rapidement mon portable dans mon pantalon, ne prenant même pas la peine de remonter celui ci, pour en activer l'application torche, histoire d'avoir un peu de lumière et voir ce beau bordel que nous avions provoqué. Et, en effet, il y avait du niveau ! Entre moi à moitié enseveli sous un tas de paquets de lingettes et bouteilles de produits décapants, sans compter un ou deux balais, Nathaniel faisait lui même peine à voir, ce qui me fit rire d'autant plus.
« Mec … j'ai quand même réussit à perdre ma chaussure dans cette catastrophe ! » J'agitais mon pied dans sa chaussette blanche, avant de rire plus encore et de reprendre « Sérieusement je crois qu'on va limiter la casse. Cela me frustre grave mais … je crois qu'à ce rythme je vais pas sortir vivant de cet ébat. » Une dernière fois je riais, plus légèrement, reprenant mon souffle alors que je penchais la tête en arrière, souriant, les yeux fermés et que je plongeais ma main dans mon boxer, juste le temps que mon excitation se calme totalement. « N'empêche, tu as le mérite d'être un coup inoubliable … je risque pas de l'oublier … mais je pensais vraiment pas au sens littéral ! Rassure moi, t'as pas été comme ça avec tous tes amants ? » Ceci toujours dit sur un ton léger.
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Sujet: Re: Où comment sortir avec un manche [Nathaniel] Ven 7 Aoû - 23:32
L’apocalypse, vous savez à quoi ça ressemblait ? Eh bien moi je le savais. Alors non, ce n’est pas une invasion alien, ni une explosion nucléaire d’envergure mondiale ou encore une armée de zombie débarquant de nulle part pour tous nous bouffer. Non, mon apocalypse était très simple : un placard (ou son contenu du moins) qui s’écroule sur moi et mon partenaire de la soirée : Zach. Bon sang, pourquoi il fallait que ma maladresse naturelle ne me rattrape maintenant ?! Alors que pour une fois j’allais prendre du bon temps, être aussi imprudent et enthousiaste que tous les jeunes de mon âge ? La loi de Murphy, la loi de l’emmerdement maximum, je ne vois que ça. Ou alors le Karma, mais dans ce cas je ne sais pas ce que j’ai bien pu faire dans ma vie pour mériter cela. Peut-être que j’étais un sale type dans une vie antérieure et c’est pour cela que dans cette vie je m’en prends plein la gueule. Oui, probablement…
En tout cas, une fois l’avalanche de produits d’entretien terminée, Zach eu une excellente idée : trouver une source de lumière, son portable en l’occurrence. Histoire qu’on voit l’étendue des dégâts. Je plissai les yeux quand il dirigea la lumière vers moi, mes yeux s’étant depuis habitués à l’obscurité ambiante, ils n’aimaient que moyennement les changements de luminosité brusques. Quand je pus rouvrir les yeux sans avoir l’impression de me faire brûler la rétine, je pris conscience de nos états respectifs. Lui, au sol, le pantalon au chevilles mais allant bien visiblement. Et moi, encore debout, le pantalon passablement ouverts mais pas encore tombant, mon t-shirt oublié dans un coin du couloir (je sens que j’allais piquer un t-shirt de rechange à un pote ce soir…) et…Un truc étrange sur le crâne…Ah bah oui, bien sûr, la serpillère à frange neuve qui m’était tombé dessus. Au moins, elle était neuve, et donc propre. Je m’en débarrassai rapidement tout de même, parce que c’était tout sauf classe et que j’avais suffisamment prouvé que je tenais plus du clown que de l’aguicheur fatal ce soir. Pas la peine d’en rajouter…
Je ne pus rester vexé (contre ma vie, pas contre Zach voyons) bien longtemps, car le fait de voir le pied en chaussette blanche de Zach dédramatisa d’un coup toute la situation. Bon sang, nous étions ridicules, de beaux idiots qui n’avaient même pas été foutus d’atteindre à deuxième base sans incident. Ses mots ne firent que me faire rire d’avantage, et je finis par me calmer et l’observer tranquillement, m’asseyant moi aussi au sol. Après tout, je n’avais nulle part où aller dans l’immédiat donc à défaut d’avoir pu partager un moment de plaisir avec lui, je pourrais au moins partager un moment tranquille avec lui. Mes joues se colorèrent à son semi compliment, je ne sais jamais comment réagir quand on me fait un compliment qui ne soit pas à propos de ma danse, alors à défaut de savoir quoi faire, je rougis et me retrouve embarrassé pour rien. Merci mon cerveau. En revanche, sa question me fit amplement sourire.
"Non, je te rassure, je n’ai pas eu de plainte de la part de mes autres amants. C’est pas comme si j’en avais eu des dizaines en plus." Je poussai un bidon de je ne sais quel produit nettoyant avant de continuer "Mais je dois avouer qu’habituellement on est dans un endroit avec plus de surfaces planes et moins d’obstacle. Ce qui aide à horizontaliser le débat avant que je ne manque de tuer mon amant du moment."
Et c’était vrai. Faire ça dans un lieu aussi public...Ca ne m’était jamais vraiment arrivé. Je ne compte pas dans une voiture, c’est plus ou moins privé. Mais dans un couloir ou un placard comme ça…Jamais. Grande première pour moi, même si je me garderais bien de le dire à Zach.
"Je te proposerais bien de t’aider avec ton petit soucis, mais vu ma maladresse naturelle et mon karma ce soir, je me dis que c’est pas une bonne idée…"
En parlant de petit soucis, j’avais le mien aussi, bien diminué avec l’avalanche mais je savais que ce soir je n’irais pas dormir directement en rentrant…Si vous voyez ce que je veux dire.
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Sujet: Re: Où comment sortir avec un manche [Nathaniel] Dim 9 Aoû - 18:53
Cela avait commencé comme la meilleure soirée que j'aurais pu espérer, pour finalement tourner en un véritable cauchemar et là … j'étais assit là, à moitié à poil, entouré de balais et produit ménager et en train de rire comme un dingue. Oh non pas que la situation était réellement comique mais … si, c'était impossible de ne pas se marrer face à l'improbabilité de la situation. Au final nulle tension, je penchais simplement ma tête en arrière, reprenant mon souffle avec un immense sourire en me disant que ce n'était pas grave, après tout le sort semblait s'acharner contre nous pour que l'on ne fasse rien et même si je n'étais ni croyant, ni superstitieux, il y a un moment il faut commencer à voir les signes puis de ce que j'avais pu échanger avec lui il n'était pas non plus d'une compagnie désagréable pour juste parler. Car ouai à ce stade, même si mon corps était encore bien éveillé et que l'envie de me finir était très présente, surtout avec ma main dans mon caleçon de cette manière, je savais qu'il valait mieux limiter les pots cassés car à ce rythme plus que de me prendre des manches à balais dans la tête j'allais très certainement finir avec une jambe cassée ou un œil crevé. D'où la fameuse question que je lui posais sur la nature récurrente ou non de ce genre de situation avec ses autres amants.
« Pas de plaintes ? Haha ! J'espère que ce n'est pas parce que aucun n'y a survécu ! » Dis-je ironiquement. Je ne relevais cependant pas sa référence au nombre de ses conquêtes, du moins pour l'instant, car cela ne me regardait pas mais aussi car bêtement je n'y croyais pas vu sa belle gueule mais bon … c'est pas le genre de chose très classe à lâcher dans une conversation ! « Jolie façon de dire les choses ! Après c'est vrai que là question pratique … c'est excitant mais putain de dangereux ! Attend j'ai failli être tué par … » J'attrapais le première objet qui me passait sous la main, un énorme rouleau plutôt lourd et rigide tant c'était tassé et qui m'avait bien fait mal durant sa chute « Rouleau d’essuie tout biodégradable ! » Et je partais dans un immense fou rire face à cela avant d'ajouter d'un air un peu taquin. « Cela dit surface plus planes … dans le couloir monsieur ne semblait pas trop savoir comment faire deux pas sans manquer de se casser la gueule ! »
Cela dit j'étais resté gentil car, non, il n'avait pas fait que déraper et trébucher, loin de là ! J'ai mon entre jambe qui se souvenait encore très bien d'un certain genoux et des pieds qui pleuraient encore d'avoir été écrasés. D'ailleurs je commençais à me demander si ce n'était pas pour ça que ma godasse s'était fait la malle, en mode ras le cul je quitte le navire. D'ailleurs il faudrait que je la retrouve … en espérant qu'un produit ne se serait pas ouvert et renversé dessus. Je l'écoutais alors enchaîner, ayant un petit sourire aux lèvres face à la proposition indécente qu'il me faisait bien qu'en blague. Finalement si, même si c'était salace on sentait dans sa façon de s'exprimer qu'il n'était pas comme moi, pas le genre à déborder avec n'importe qui et surtout n'importe quand, ça en était presque mignon ! Mais pas assez pour que je ne me décide pas à faire une dernière tentative pour ne pas partir totalement frustré.
« Oh tu sais … tant que tu me la pètes pas en deux je pense pas qu'il y ait trop de risque. Ce serait bête de pas profiter de ça au moins à défaut de faire plus. Donc … on peut se … tout en discutant. Enfin si tu en as envie … »
Je lui lâchais ce sourire charmeur que je connaissais si bien mais aussi un peu timide. Car j'avais beau être un coureur, avec toute cette catastrophe je n'étais plus vraiment en mode « chasse » mais rigolade avec un « pote » et donc déjà je devenais plus attentif au fait de ne pas braquer la personne en face au risque de me sentir gêné et lui aussi. Cela dit ça ne m'empêchait pas de glisser ma main sur sa cuisse, m'approchant un peu pour voir si il était partant mais prêt à la retirer si il préférait qu'on stop vraiment tout ici. Dans tous les cas je comptais bien discuter un peu, je pouvais pas juste rentrer après ça, c'était bien trop triste ! Et à défaut d'une partie de jambes en l'air autant me marrer avec quelqu'un, au moins je n'aurais pas perdu ma soirée.
« Et sérieux, tu as vraiment eut peu de conquêtes ? Avec une gueule et un corps pareil ? Non franchement je prend pas ! » Quand j'avais dis que j'allais finir par relever quand même « Tu vas pas me faire croire que je suis un super chanceux qui aura PRESQUE su t'avoir pour un soir et que le reste du temps tu marches que en mode couple et sentiments avec ces très chers messieurs ? … Ou mesdames aussi … je sais même pas si t'es gay, que tu tapes à tous les râteliers ou hétéro curieux ! Même si je crois pas trop à la dernière vu comment tu avais l'air excité si on retire toute la maladresse. » Et je riais de nouveau légèrement, mais vraiment pas méchamment.
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Sujet: Re: Où comment sortir avec un manche [Nathaniel] Mar 11 Aoû - 0:21
Face à son assomption que mes amants ne survivaient pas une nuit avec moi, j’affichai un visage outré et lui donna une tape sur le bras. Saloperie va ! Rien de bien méchant ; le grand sourire amusé qui apparut sur mon visage confirmait cet état de fait. Surtout qu’il changea vite de sujet donc on laissa derrière nous ma maladresse naturelle. Ou presque. Je savais que ça me poursuivrait ça. Pourtant, je ne trouvais pas cela énervant, probablement parce que la situation avait été tellement rocambolesque, et d’ailleurs, je finis par exploser de rire quand il me montra le rouleau d’essuie-tout biodégradable. Je finis par me calmer suffisamment pour défendre mon honneur.
"Qui c’est qui sait pas défaire une ceinture d’abord ? Hein, Môsieur ?" oh non, je ne le laisserais pas s’en sortir si facilement, surtout que l’histoire de la ceinture était assez impayable "Remarque, c’était peut-être un signe qu’on n’est pas fait pour finir dans le même lit."
Triste constat mais au final, on avait tellement eu de mal à en arriver ne serait-ce que là…Il devait y avoir quelque chose, quelque part, qui voulait nous faire comprendre que non, ce n’était pas une bonne idée. Chose qui commençait à faire son petit bout de chemin dans mon cerveau quand il me fit une proposition que je fus très, très tenté d’accepter mais…non. Pour le confirmer sans un mot, je finis de remettre correctement mon pantalon. Il était attirant, je n’allais pas le nier (je n’aurais pas été dans cette situation s’il ne me plaisait pas), mais maintenant…Le moment était passé et si bien conditionné je suis capable de beaucoup de choses, une fois l’instant perdu, j’ai beaucoup de mal à m’y remettre. C’est un fait.
"Nan, ça ira. Il vaut mieux éviter les risques…" j’avais dit ça sur le ton de la plaisanterie, sous-entendant qu’il pourrait arriver mille danger à son entrejambe vu le début de soirée.
Le reste de ses paroles me firent hausser un sourcil avant que je ne rougisse un peu. Oui, bon, ça va, je ne suis pas un Don Juan, c’est tout. Pas de quoi en faire un fromage. Je ne pensais pas trouvé quelqu’un avec qui je me sentirais à l’aise de parler de cela après une soirée pareille et pourtant…Comme quoi la vie est faite de surprises ! Je m’adossais plus confortablement à des étagères. On allait être là un petit moment, car je nous sentais bien partis pour discuter un bon bout de temps, ce qui me plaisait bien, grand bavard que j’étais.
"Gay. 300% gay. J’ai bien tenté des filles au lycée mais vu le manque d’intérêt au Sud…J’ai préféré pas trop continuer." Ça au moins, c’était simple, le reste allait être plus délicat à expliquer "Et non, j’ai pas été un tombeur. Disons que…" je me grattai l’arrière du crâne, un peu mal à l’aise "Au Texas, c’est pas franchement bien vu ce genre de choses et…Pendant longtemps je réprimais, par peur du jugement des autres et surtout de mon père. Donc au final j’ai perdu des années comme ça." Je préférais garder les crises de paniques pour moi. Devoir avouer qu’on s’est réprimé pendant des années est déjà suffisamment difficile, pas la peine d’en rajouter une couche. "Quand j’ai enfin appris à m’accepter, j’ai eu quelques aventures, avant de rencontrer mon premier copain sérieux. On est resté ensemble un an avant qu’on ne se sépare et je suis arrivé là peu de temps après. J’avais pas franchement la tête à flirter ou à me trouver quelqu’un entre les deux, je penses que tu peux le concevoir. Donc au final, ouais, j’ai un compteur assez bas."
Autant garder pour moi que mon premier copain sérieux a été ma seule relation sérieuse en ces quelques années d'acceptation de mon homosexualité...Parler de tout ça m’a inévitablement fait pensé à Abe et je chasse cette pensée de mon esprit aussi vite qu’elle est venue.
"Et toi, plutôt dragueur invétéré ou vraie sex machine ?"
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Sujet: Re: Où comment sortir avec un manche [Nathaniel] Mar 11 Aoû - 22:53
Et voilà que monsieur relançait le sujet de la ceinture ! Je levais les yeux au ciel avec un immense sourire. D'un côté il m'avait pas facilité la tâche avec son … horreur ! Si jamais il avait été avec quelqu'un et que son homme ne voulait pas qu'on le touche en son absence il n'aurait pas mieux réussit qu'avec cette ceinture infernale. A quoi il ajouta qu'il s'agissait sans doute d'un signe, signe que nous n'étions pas destinés à aller plus loin. Encore une fois je n'étais pas superstitieux, cela dit je ne pouvait qu'être forcé de reconnaître qu'avec autant de difficulté, c'était limite à se demander si il n'y avait pas anguille sous roche, même si bordel … je l'avais travaillé au corps un moment pour l'avoir à moi et finalement je n'avais rien de plus que ça ! Ce qui aurait dû, en temps normal, totalement m'énerver, me mettre hors de moi même vu que je n'étais pas trop habitué à accepter ce genre d'échec particulièrement cuisant, mais à la place je me mis juste à exploser de rire une fois encore, n'arrivant toujours pas à me remettre de la situation totalement délirante que nous vivions.
« Hey ! Les ceintures je sais faire ! Les classiques du moins. Mais ce que tu portais là … c'était limite une ceinture de chasteté alors tu m'excuseras ! » Je riais encore avant de continuer « Mais ouai, sans doute … merde n'empêche, ça aurait pas pu se faire de manière plus douce pour nous le faire comprendre ? Je sais que je suis borné mais me manger des coups et un placard c'est violent, hahaha ! »
Cependant je n'était pas encore prêt à totalement abandonner, alors forcément, quand il fit remarquer que l'on rentrerait chacun bredouille je m'étais permis une ultime proposition. Rien besoin de dire de concret, j'avais simplement glissé ma main dans mon boxer et approché mon autre main de son entre jambe, le caressant d'une manière tout sauf innocente. Cependant, même avec ça, même avec cette lueur que je pouvais jurer voir briller dans ses yeux, il déclina. Je me mis à sourire, fermant les yeux. Soit ! Au moins j'aurais essayé, je n'avais aucune intention de forcer. Je récupérais donc ma main, mes deux mains même, pliant les jambes pour les ramener contre moi alors que je remettais rapidement mon pantalon, sans pour autant chercher à faire ça bien, ni même à le fermer, mais histoire de ne pas rester tout le reste de la soirée avec ce dernier sur les chevilles. Surtout que viendrait très certainement un moment où je voudrais bouger les jambes et le porter en mode pingouin m'aurait très, très TRES vite saoulé !
« C'est dommage, mais je comprend. En tout cas mec, tu m'auras excité comme jamais. Fais criser aussi, faut bien le dire, haha. »
En tout cas la suite ce fit beaucoup plus légère. Enfin … dans le même thème mais il ne s'agissait aucunement d'une discussion sexuelle où l'on racontait nos fantasmes et par qui on s'était fait passer dessus la veille, même si dans son cas la veille semblait remonter à il y a très longtemps de ce que j'avais compris. Non, là il se mit simplement à répondre à mes question, nourrissant cette curiosité que l'on me disait souvent qu'elle serait la cause de ma perte, m'expliquant que lui était totalement gay, que les filles, même avec des efforts, ne lui faisaient rien, mais surtout que ce fut très difficile à vivre pour lui. Enfin très difficile … je le déduisais ! Car il est vrai que le Texas n'était pas l'endroit le plus ouvert au monde, mais plus que ça il y avait le fait de vivre avec l'idée que ce que l'on était n'était pas normal et surtout mauvais et qu'on devait le cacher, le réprimer même ! Je n'osais imaginer une telle chose … je n'avais pas connu tout cela moi, ce ne fut peut être pas facile la première fois que je me suis rendu compte que mon corps ne réagissait pas qu'à celui d'une femme, mais j'étais dans une partie de la société ou ce genre de chose était beaucoup plus simple, même extrêmement facile quand la moitié de mon entourage en terme de camarade était bi ou autoproclamé libertin. Que voulez vous ? Les gosses de riches aiment bien faire sauter les barrières et surtout se sauter entre eux.
Mais surtout il me parla aussi de sa vie amoureuse, de pourquoi il n'avait pas une liste longue comme le bras de conquêtes car lui il avait su trouver la bonne personne, ceci assez vite. Enfin bonne, disons simplement une personne avec qui ce fut assez sérieux pour durer un long moment et il est vrai que, quand l'on était pas comme moi, cela amenait à vivre le parfait bonheur et surtout un bonheur qui ne se partageait qu'à deux. Donc forcément, quand cela se termina pour lui il était difficile de tourner la page, ce que je pouvais imaginer, mais malheureusement pas comprendre, riant d'ailleurs jaune à sa dernière remarque, ne pouvant en réalité pas vraiment le concevoir et me sentant terriblement mal à l'aise, passant ma main derrière ma nuque pour la frotter en évitant son regard. Pour le coup je me sentais coupable, terriblement coupable pour a copine car elle … je savais qu'elle était comme lui, dans le sens où elle ne se voyait pas batifoler ailleurs pour simplement vivre le bonheur à deux. Et moi ? Je la rendais cocu chaque matin, parfois avec ses plus proches amis. Et je savais que, pour elle du moins, aussi gentille soit-elle et avec toute l'affection que je lui portais, je ne serais pas capable de changer ce fait.
« Sérieux j'ose pas vraiment imaginer ce que tu as dû vivre. Déjà que j'étais en panique quand j'ai succombé à un mec pour la première fois, mais au moins j'ai eut la chance de vivre dans un environnement où cela passait encore, donc j'ai pu vite l'assumer, enfin dans l'intimité mais je suis en accord avec moi même. Mais se réprimer ? Alors ça c'est difficile, assez horrible pour les nerfs aussi j'imagine, surtout si ça a durée longtemps … ce qui est le cas ? Mais ouai ok, je comprend pourquoi tu en as pas profité très tôt très vite de ta belle gueule à faire craquer n'importe qui ! Et ouai ouai, haha » je riais encore jaune, gêné « je conçois que ce fut difficile après ta rupture. »
Mais sérieux, ce mec avait tout de même un talent inné pour appuyer là où il ne fallait pas, enfin pour poser les questions qui, je savais pertinemment, apporteraient des réponses qui ne plaisaient que rarement à mes interlocuteurs, qui me jugeaient immédiatement. Sauf les plus cons bien entendu mais je m'entendais que très peu avec les gens … bah comme moi en fait. Cela dit j'aurais dû m'en douter, après tout j'avais ouvert les hostilités en posant des questions dans ce même ordre et il était normal que je sois soumis au même exercice.
« Disons que c'est un peu … hum … comment dire ça … » Je réfléchissais, ne trouvant pas comment aborder le sujet alors que la réponse était évidente, avant de soupirer « Bon d'accord, de toute manière je pourrais pas le cacher longtemps et ça doit être criant sur mon visage, mais je me place dans un entre deux. J'aime draguer, j'aime terriblement draguer, j'aime savoir que je peux être désiré et que je plais et parfois ça ne va pas plus loin que ça ! Car j'aurais sauté sur la cible d'à côté à la première occasion car un détail quelconque m'aura attiré. Cependant … dès que j'ai les moyens de rendre ça concret, ou plutôt l'opportunité … je ne crache pas dessus, au contraire, j'ai plutôt tendance à me dire que l'on ne vie qu'une fois pour ensuite foncer. » Cependant ce que j'avais éludé, c'est que si ce genre de comportement pouvait être encore acceptable pour un célibataire, et encore je sais qu'il y aurait sujet à débat sur ce point, c'est que pour ma part je n'étais pas célibataire, très loin de là, sauf que je m'en fichais complètement!
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Sujet: Re: Où comment sortir avec un manche [Nathaniel]