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Panique à bord ♠ Jack T. Carpenter

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Anonymous

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MessageSujet: Panique à bord ♠ Jack T. Carpenter Panique à bord ♠  Jack T. Carpenter Icon_minitimeMer 29 Juil - 19:07


   
Panique à bord
   
Andrew-James Barbara & Jack T. Carpenter

   
Andrew-James était de garde cette nuit là puisque Victor, le chef de la sécurité avait laissé le soin à son assistant de prendre le relais. Barbara avait accepté sans rechigner. À défaut de trouver le sommeil lorsqu'il ne travaillait pas à cause de ses nombreux cauchemars, Barbie pouvait se dégourdir les jambes. Le jeune homme avait été occupé en cette longue soirée. Il était allé à de nombreux reprises dans la salle de contrôle du parc afin de s'assurer qu'aucun accident n'est eu lieu. Il avait également fait le tour de ses équipes sur place afin de voir si tous les agents de sécurités étaient à leurs places. Ce fut le cas, l'équipe était opérationnelle. Le seul soucis qui fut signalé se trouva à l'Origin où une bande d'adolescents avaient profité en douce de l'alcool et commençaient à déranger des clients de la boite de nuit. Les agents sur place en informèrent Andrew-James. Les adolescents furent placés en isolement le temps qu'ils décuvent et que leurs parents viennent les rechercher. Le jeune homme était allé à la rencontre des parents pour leur suggérer ou du moins ordonner de surveiller leurs enfants sous peine de devoir écourter leur séjour au second avertissement. Avec le ton froid et l'allure glaciale d'Andrew, ses paroles avaient tendances à faire leurs petits effets. Lorsqu'il regarda sa montre, l'heure lui indiquait deux heures et demie du matin. Barbie commençait à ressentir la fatigue cumulée de ces derniers jours où il avait eu de nombreuses insomnies. Il fallait décidément qu'il se force à revoir sa psy' et peut-être se forcer à prendre des somnifères, chose qu'il ne désirait pas, il ne se sentait pas malade, peut-être dérangé, mais pas malade. C'est pourquoi il avait arrêté son traitement. Au fond de lui, Andrew-James se doutait que ce n'était pas très futé, mais il ne souhaitait pas être drogué à ce genre de truc ou du moins dépendant. Pour combattre sa fatigue, le second de la sécurité s'étira avant d'embarquer dans son jeep pour quitter le QG de la sécurité et se rendre au centre du personnel afin d'y effectuer une dernière patrouille et se servir du café à la machine. Une fois sur place, il descendit de la jeep, se dirigea à l'intérieur. L'endroit était presque désert, un homme s'y trouvait déjà et semblait avoir passé une sale journée. Il s'agissait de Jack T. Carpenter si sa mémoire ne lui faisait pas défaut. Les deux hommes s'étaient croisés à de nombreuses reprises dans le parc et plus précisément aux enclos des herbivores d'après ses souvenirs. Andrew lui adressa simplement un bonjour de la tête, il n'était pas d'humeur à converser, il ne l'avait d'ailleurs jamais fait jusqu'à présent avec ce dernier. Le père de famille était devenu un homme froid depuis l'armée. Barbara s'empressa de mettre sa pièce dans le distributeur, prêt à avaler cul sec son ristretto.
   
crackle bones
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MessageSujet: Re: Panique à bord ♠ Jack T. Carpenter Panique à bord ♠  Jack T. Carpenter Icon_minitimeDim 2 Aoû - 16:16

Panique à bord!
Andrew-James ✧ Jack
Qui dit période de merde, dit journée de merde et donc soirée de merde! Comment ça j'exagère? Non, pas du tout; ça s'appelle la loi de Murphy messieurs dames, ou "La Loi de l'Emmerdement Maximum" (oui ça mérite des majuscules, tout à fait!). Couplée à la loi des séries, autant vous le dire tout de suite, la jovialité habituelle de votre serviteur était mise à très, très rude épreuve. Que je vous raconte un peu, vous comprendrez mieux mon état après.

Commençons par le général. Une tempête, dans ce genre de partie du monde, c'est normal, ça arrive. Sauf que si vous êtes un parc d'attraction de renommée mondiale avec en plus des attractions nécessitant des enclos particulièrement résistant (spéciale dédicace à Rexie), avoir une tour qui en prend un sale coup lors de la tempête, ça a tendance à porter un sacré coup à votre crédibilité. Et qui c'est qui s'en prend plein la tête quand un truc se passe mal? Pas les grands patrons qui ont signés les bons de commandes pour des matériaux certes moins onéreux que d'autres mais surtout moins adaptés à l'usage qu'on en fait, oh non. Ce sont les exécutants comme moi. Ceux qui s'acharnent à faire le travail parce qu'on aime ce travail pour différentes raison. Lance de la compta il aime ce travail parce qu'il lui permet de s'éloigner de sa ville natale trop envahissante. Molly, dans sa bulle scientifique, aime les dinosaures et l'idée qu'ils foulent à nouveau cette Terre. Moi? J'aimais les défis; et travailler comme technicien structure dans un parc pour aider à créer des choses jamais réalisées avant était un défi que j'avais très envie de relever. Ou de tenter du moins. Mais si on me donne de la merde pour bosser, vous voulez que je fasse quoi? D'autres du service technique du parc étaient suffisamment blasé de la vie pour laisser passer de se faire traiter d'incompétents. Pas moi. J'étais peut-être désabusé de ce que la vie pouvait offrir, mais pas blasé et je ne me laisserais certainement pas traiter d'incompétent par des gratte-papiers qui n'y connaissent rien en ingénierie structurelles et encore moins sur les besoins de telles super structures! Donc déjà périodes de merdes.

Ensuite, la journée et la soirée. Je travaillais sur des enclos pour herbivores, tout en observant les animaliers travailler avec les dinos plus bas. Je trouvais cela fascinant quand même. J'ai même croisé Emilia, qui m'a gentiment taquiné sur mes rêveries. Si elle me taquine, d'autres plus tard, de la sécurité, n'avaient pas été aussi doux; eux avaient été carrément offensants, presque insultants. Alors je veux bien que le blâme retombe en partie sur nos équipes, mais pas comme ça. Pas en nous traitant comme si nous n'étions que des types sans éducations qui jouaient aux professionnels. Personnellement j'avais peut-être même plus d'éducation en terme d'études supérieures que certains d'entre eux. Mais là n'est pas la question ni le problème. Le problème? Je ne me suis pas laisser faire et ça a fini en bagarre entre moi et un gars de la sécurité. On a été stoppé et emmené chacun chez notre chef. J'en ressortis avec un blâme et un sacré bleu sur la mâchoire gauche qui allait être du plus bel effet dans quelques heures. Mais vous auriez dû voir l'arrangement de l'autre...ouais j'en suis fier de lui avoir péter le nez. Passons. Et la soirée? Oh, j'ai simplement passé ma soirée à courir partout à travers le parc. Une vraie joie.

Alors quand j'arrivais au centre du personnel à deux heures du matin, bien décidé à prendre un immense café et de quoi me restaurer un peu. Comment je fais pour un grand café quand les machines n'avaient que des mini gobelets? Ahah! Ça c'est mon petit truc à moi. Déjà j'ai MON mug, offert par Diana avant que je marte avec écrit trois tentatives d'écrire "Engineer" ratées pour finir par "I'm good with math". Puis je ramenais du café instantané. Pas de la nioniotte, hein, du bon café instantané. Usant de la bouilloire mise à disposition pour les amateurs de thés, je me faisais ainsi des bons cafés taille XXL. Ca ne vaudra jamais le café de Diana, mais ça irait. J'étais en plein café et un sandwich quand entra Andrew-James Barbara, surnommé Barbie. J'en restais à Andrew personnellement. Il m'offrit un signe de tête et je le lui rendis. J'avais bien tenté de faire la conversation une ou deux fois mais vu le froid glacial que je me suis pris...j'ai vite arrêté. Je suis têtu mais je ne fais pas dans les causes perdues non plus. Je le laissais donc prendre sa dose de caféine, quand les lumières commencèrent à vasciller, avant de s’éteindre totalement. Je fronçais les sourcils face à l’obscurité ambiante. Pas totale, étant donné que dans tous les bâtiments les lampes issues de secours avaient été installées au niveau des portes et issues de secours. Sauf qu’on se trouvait dans un coin du centre où tout était en open space, les portes se trouvaient à plusieurs dizaines de mètres derrière des parois. Alors le noir n’était peut-être pas total, mais il était bien dense. Et évidemment j’avais laissé ma ceinture à outils un peu plus loin, avec ma torche dessus…Je poussais un grognement face à la situation. Quand je vous dis que c’est une soirée de merde.

"Andrew, t’es toujours près de la machine à café ?" je n’eus aucune réponse de la part de l’autre, ce qui m’intriguait "Andrew ?"
© Starseed
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